Mercredi prochain les élèves reviendront dans les 6.130 établissements pour une nouvelle année scolaire qui, espérons-le, ne sera pas aussi chaotique que les deux précédentes. La seule ombre au tableau reste la menace des syndicats suspendue sur la tête des parents et les surprises qu’ils vont leur réserver.
A l’exception de cela, les préparatifs se déroulent comme d’habitude avec les achats des fournitures scolaires et l’accomplissement des autres démarches liées à l’inscription. Il faut, de prime abord, indiquer que le ministère de l’Education nous a réservé, cette année, une désagréable surprise. Les élèves de 9ème année, par exemple, (voire d’autres niveaux) n’ont pas reçu leurs bulletins; pas même sur le site. Les responsables des collèges leur ont demandé de s’adresser au lycée d’affectation (alors que l’établissement où le collégien doit être orienté est mentionné sur le bulletin, qui, comme on l’a dit, n’a pas été envoyé à l’élève). Pire encore, dans le lycée supposé accueillir les collégiens, il y a foule et on ne sait à qui s’adresser tellement les responsables sont débordés et «agacés» par le nombre de parents désorientés. On se demande pourquoi le ministère a-t-il eu recours à cette pratique alors que tout allait de soi depuis des années.
Toujours est-il que l’on s’attend à une plus grande organisation du travail et notamment en ce qui concerne l’accueil des visiteurs. Dans les différents établissements où l’on peut aller, on ne trouve aucune indication. On ne sait pas à quel bureau ou responsable s’adresser pour demander un service. On trouve des personnes qui ne sont pas nécessairement prêtes à vous orienter.
C’est ainsi que les parents sont obligés d’arpenter les couloirs dans l’espoir de rencontrer une «gentille» personne disponible pour les conseiller ou leur dire ce qu’il faut faire.
Or, quand on sait que cette période est, justement, une période de contacts par excellence, les chefs d’établissement doivent s’organiser en conséquence et se mettre à la disposition exclusive des citoyens qui viennent demander un service. Car durant la période passée, on ne pouvait trouver personne dans ces établissements. Comment serait-il possible, aujourd’hui, de compliquer la tâche aux visiteurs qui ne sont là que pour accomplir des formalités qui leur sont imposées. Les directeurs (dont certains se disent débordés par l’accueil de nombreux parents) doivent trouver le moyen adéquat pour bien recevoir tous ceux qui s’adressent à eux et ne pas considérer ce travail comme une faveur.
Pour ce faire, il est possible de poser des panneaux dans l’entrée pour indiquer aux visiteurs les différents lieux où on peut accomplir telle ou telle démarche, les horaires de travail, la personne à qui s’adresser et maints autres détails qui risquent de perturber le déroulement des démarches administratives et créer des frictions entre les différentes parties. On comprend mal comment on peut rencontrer, encore, de tels dysfonctionnements dans plusieurs établissements.
N’oublions pas que les parents doivent se plier en quatre parce qu’ils n’ont pas qu’une seule tâche à faire. Ils ont des papiers à retirer auprès de telle ou telle autre administration, à faire la queue devant la Poste pour avoir le solde suffisant au paiement de l’inscription par carte… En somme, toute cette semaine représente un vrai calvaire à cause d’un manque flagrant d’organisation et d’impréparation de la part de certains établissements.
N’oublions pas, non plus, que le personnel administratif sur place doit se tenir prêt et être au service des élèves et des parents.